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    Souvent quand on parle d’impayés, on a à l’esprit qu’il s’agit d’une créance irrécouvrable, c’est-à-dire une créance détenue par l’entreprise sur son client et considérée comme définitivement perdue.

     

    Or, il faut raisonner différemment. On doit parler d’impayé pour toute facture non réglée à l’échéance.

     

    Une facture non honorée à la date d’échéance entraîne un travail de relance pour récupérer la somme due cela peut entraîner un temps de travail et une dépense d’énergie considérables.

     

    Dans les grandes entreprises, ce travail de recouvrement de créances est dévolu à un service qui y consacrera la majeure partie de son temps de travail. Il ne suffit pas de constater l’impayé pour déclencher une démarche qui peut aller jusqu’au contentieux, il faut se montrer réactif et anticiper tout impayé en contactant le client quelques jours avant l’échéance pour s’assurer que ce dernier procèdera bien au paiement.

     

    Dans les PME/TPE, le travail de relance ne fait pas partie d’une tâche à temps plein d’un salarié. On constate que la personne en charge des relances, le plus souvent  une assistante administrative, n’a pas reçu de formation et effectue cette activité après avoir terminé ses autres tâches.

     

    Si la PME/TPE n’est pas armée pour affronter les impayés et pas formée au travail de relance, il peut être intéressant pour elle de faire appel à un prestataire externe, spécialisé dans cette activité et qui mettra en avant son savoir-faire pour gérer au mieux toute situation d’impayés par un règlement amiable ou une action judiciaire. Il existe sur le marché suffisamment de cabinets exerçant dans ce domaine pour que les petites et moyennes entreprises puissent trouver un prestataire répondant à leurs attentes.

     

    Cela a évidemment un coût mais il faut ramener cette dépense à la perte qu’aurait enregistrée l’entreprise sans un travail efficace de relance. De plus, cela permet à la personne en charge du travail de relance de dégager du temps dévolu aux tâches habituelles.

     

    Faire appel à un tiers permettra à la PME/TPE d’améliorer sa trésorerie, de donner une meilleure image aux banques au moment de négocier un prêt mais également de permettre de régler les fournisseurs en respectant les délais de paiement.

     


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