•  Pour qu’une entreprise assure sa pérennité, il est fondamental qu’elle soit rentable. C’est du bon sens mais encore faut-il savoir par ce qu’on entend par entreprise rentable.


    Il ne suffit pas que l’entreprise augmente son chiffre d’affaires pour être considérée comme rentable, il faut qu’elle puisse absorber les charges fixes et variables liées à son activité. Si ces charges excèdent le chiffre d’affaires, il sera impossible à l’entreprise de dégager des profits.


     A partir de quel moment l’entreprise devient-elle rentable ?


    Une entreprise devient rentable lorsqu’elle gagne de l’argent, autrement dit quand elle arrive à dépasser le seuil de rentabilité.


    Comment est-il calculé ?

     Le seuil de rentabilité s’obtient par le calcul suivant : Charges fixes / Taux de marge sur coût variable.

     
    Tour d’abord, il faut bien faire la distinction entre les charges variables et les charges fixes, qui seront utilisées dans le calcul. En ce qui concerne les charges variables, leur niveau dépend du volume d’activité et augmentent lorsque ce dernier progresse. Quant aux charges fixes, leur montant reste constant quel que soit le niveau d’activité.  La frontière entre les deux n’est pas toujours aisée à définir et une mauvaise appréciation peut biaiser le calcul.


    Le taux de Marge sur coût variable (TMCV) est le ratio entre la Marge sur coût variable (MCV) et le Chiffre d’affaires. La Marge sur coût variable (MCV) est obtenue par différence entre le chiffre d’affaires et les charges variables.


    Prenons un exemple. Soit l’entreprise XXX qui réalise un chiffre d’affaires annuel de 200 000 euros. Ses charges variables sont égales à 50 000 euros et ses charges fixes à 20 000 euros.


    La MCV est égale à 200 000 – 50 000 soit 150 000 euros.
    Le TMCV est égal à 150 000 / 200 000 soit 75%


    Le Seuil de rentabilité ou SR est égal à 20 000 / 75% soit 26 667. L’entreprise devient rentable à partir de 26 667 euros de chiffre d’affaires.


    On peut utiliser également la notion de point mort qui est synonyme du seuil de rentabilité et qui peut s’exprimer en nombre de jours par le calcul suivant :
     seuil de rentabilité / chiffre d’affaires * 360 jours.


    Si on reprend notre exemple :

     Le point mort est égal à (26 667 / 200 000) * 360 soit 48 jours.


     

     

     

     

     


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  • L'affacturage est un mode de financement qui vous permet d'améliorer la gestion du poste clients en cédant les créances détenues auprès de vos clients à une société appelée le factor.

     

    L'affacturage a pour objet de sécuriser la gestion de votre poste clients.

    En effet, le factor, en réglant le montant de vos créances, vous permet d'encaisser plus rapidement votre chiffre d'affaires et de limiter les risques d'avoir une trésorerie sous pression. De plus, l'affacturage vous fait gagner du temps en vous permettant de vous consacrer davantage sur votre activité.

     

    Quelles sont les modalités de fonctionnement de l’affacturage ?

    Le factor commence tout d'abord à analyser vos factures afin de mesurer le risque de votre poste clients. Vous serez amené à fournir au factor un certain nombre de renseignements sur vos clients en lui précisant le montant de l'encours que vous désirez lui confier.

    Une fois les termes du contrat acceptés, vous signez le contrat avec le factor. Vous remettez à celui-ci une copie de chaque facture émise et vous en percevez le règlement.

    Le montant que vous encaissez est déduit de la commission perçue par le factor. Cette commission prend en compte les frais de gestion correspondant au risque du factor ainsi qu'un montant calculé sur les avances de trésorerie consenties.

     

    A noter que selon le contrat que vous aurez signé, soit vous supporterez l'impayé en cas d'insolvabilité de votre client, soit l'impayé sera à la charge de votre factor. Ce dernier se montrera alors plus sélectif dans le choix des factures à traiter.


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  • Les taux n’ont jamais été aussi bas. Selon Empruntis.com, les chiffres de début de novembre ressortent à 2,40% pour un emprunt sur 15 ans, 2,7% sur 20 ans et 3,2% pour 25 ans.


    Pour que la renégociation soit intéressante, il faut que le taux contracté lors de la signature de l’emprunt soit au moins égal à un point ou un 1% par rapport au taux du marché afin d’absorber les frais de renégociation.


    La renégociation du prêt sera d’autant plus intéressante si vous êtes dans la première partie voir premier tiers du remboursement de votre emprunt, cela correspond à la période où vous payez le plus d’intérêts. Vous pouvez pour réaliser une économie plus intéressante conserver la même annuité de remboursement, cela réduira le montant global de votre emprunt.


    Pour renégocier, vous devez fournir à la banque un dossier comportant notamment fiches de salaires et relevés de comptes. Vous devrez vous acquitter de frais de renégociation, la banque pourra vous demander de souscrire en contrepartie un produit d’épargne. Vous pouvez mettre en concurrence plusieurs banques. Si vous retenez une autre banque que celle avec laquelle vous avez conclu votre emprunt initial, vous serez amené à payer des indemnités de remboursement anticipé qui ne doivent pas dépasser 3% du capital restant dû, plafonné à six mois d’intérêts. De plus, il faut prendre en compte les frais de mise en place de la nouvelle garantie.


    Rendez-vous dans votre banque ou si vous voulez gagner du temps, contactez un courtier qui sélectionnera pour vous la banque qui vous offrira le meilleur taux de renégociation.


     


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