• Il y a presque trois ans, disparaissait Etebac pour laisser la place à Ebics qui devenait le nouveau protocole de communication bancaire permettant aux entreprises de communiquer avec les banques afin de recevoir et d’envoyer des fichiers (relevés de comptes, virements fournisseurs, salaires, prélèvements clients).

    Avec Etebac, pour envoyer un fichier associé d’une signature électronique, on utilisait la version Etebac 5, le signataire utilisait une carte sans limite de validité qui était insérée dans un boîtier. Le signataire composait son code pour signer le fichier.

    Cette carte a été remplacée par une clé USB, portant le nom de token et contenant des certificats permettant au signataire d’être identifié auprès de la banque. Ces certificats sont valables trois ans, au-delà de cette date la signature n’est plus reconnue.

    Il ne faut pas attendre que le token ne soit plus valide pour le remplacer. Cette action de remplacement peut être réalisée 90 jours avant la fin de validité.

    Pour activer le nouveau token, il faut se connecter sur le site 3skey. Il faut commencer par insérer l’ancien token puis le nouveau en suivant les étapes proposées par le site. Le nouveau token aura également une validité de trois ans et conserve le même identifiant que l’ancien token à savoir un code commençant par « corp » suivi de 8 chiffres.

    L’action de renouvellement est relativement simple et prend peu de temps, une dizaine de minutes maximum. Mais il faut vérifier que l’on dispose bien de la bonne version de java à savoir la 1.6-33 ou 34.


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  • Dans notre article du 12 janvier dernier, nous relations le report de la date butoir pour le passage au Sepa du 01er février au 01er août 2014. Et cette fois, il faut avoir à l’esprit qu’il n’y aura plus d’autre report.

     

    Il reste peu de temps aux entreprises, actuellement dans la dernière ligne droite, pour se conformer aux règles du Sepa.

    Nous allons nous arrêter sur la règle des cut off, autrement dit des heures limites pour l’envoi des fichiers de virements et de prélèvements aux banques. D’une banque à l’autre, les heures limites sont relativement proches.

     

    Il faut distinguer dans un premier temps les fichiers accompagnés d’une signature jointe de ceux associés à une signature disjointe. Le premier cas correspond aux fichiers signés de façon électronique, le cut off est un peu plus tardif que pour le second cas pour lequel le fichier est confirmé par l’envoi d’un fax, c’est pourquoi on parle de signature disjointe.

     

    Pour ce qui est du virement, celui-ci doit être envoyé au plus tard la veille de la date d’exécution du virement.

    Prenons l’exemple des salaires, les salariés doivent être payés le 31 du mois. D’une part, le fichier devra être envoyé au plus tard en J-1 soit le 30 avant 16 heures en règle générale si le fichier est signé électroniquement, d’autre part la date du 30 devra être indiquée dans le fichier, celle-ci correspondra enfin à la date à laquelle l’entreprise sera débitée sur son compte en banque et permettra la gestion de la trésorerie en conséquence.

     

    En ce qui concerne les prélèvements, il faut distinguer le prélèvement « first » si on prélève un client pour la première fois du prélèvement « recurrent » si le client a déjà été prélevé.

    Pour un first, le fichier doit être envoyé au plus tard à la banque six jours ouvrés avant la date d’échéance, pour un « recurrent », le délai est ramené à trois jours.

     

    On le voit, gérer les prélèvements peut rapidement devenir un casse tête si la volumétrie est conséquente et si l’on ne s’est pas doté d’un outil de gestion performant.


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  • Qu’est ce qu’une chambre de bonne ?

     

    C’est un bien ayant une superficie d’au moins 9 m2, avec une hauteur de plafond de 2,20 m. Si ces conditions ne sont pas réunies, le volume doit être égal à au moins 20m3. Pour une superficie supérieure à 13m2, on ne parle plus de chambre de bonne mais de studette.

    Avec un WC sur le palier, les chambres de bonne, situées au 6ème et 7ème étage, servaient  autrefois au personnel de maison.

    On accède aux chambres de bonne par un escalier de service, on en compte environ 50 000 en France, dont 20 000 à Paris.

     

     

    Pourquoi investir dans une chambre de bonne ?

     

    Les chambres de bonne sont très recherchées, la demande excède largement l’offre. Le budget global d’acquisition est bien moindre que celui consacré à l’achat d’un studio ou d’un deux-pièces. Le prix moyen du mètre carré varie entre 8 000 et 10 000 euros à Paris, il est supérieur quand le bien est proche de grandes écoles.

    En effet, la chambre de bonne est très recherchée par les étudiants en raison du loyer modéré. Mais elle peut également servir de pied-à-terre pour un séjour dans la capitale.

     

    Autre avantage d’investir dans une chambre de bonne, c’est le rendement procuré par ce bien qui se situe entre 5 et 6%.

    Le bien peut être facilement loué et également revendu rapidement en raison de la demande pléthorique.

     

    En outre, il faut prendre en compte dans le prix d’achat du bien le coût non négligeable des travaux de rénovation, représentant  10 à 20% du prix d’acquisition. Il ne faut pas négliger les entreprises spécialisées dans la rénovation de ce type de bien, qui peuvent vous conseiller dans les travaux.

     

    Enfin, malgré la taxe mise en place en 2012, de 10 à 40% pour des loyers supérieurs à 40 euros le mètre carré  concernant les logements inférieurs à 14m2, les chambres de bonne conservent leur attrait pour les investisseurs. 

     


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