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    Le crowdfunding ou encore appelé financement participatif se décline sous différentes formes : financement d’entreprises de croissance, de micro projets, crédit à la consommation, micro crédit solidaire.

    Le financement participatif met en relation des investisseurs avec des porteurs de projets par l’intermédiaire d’une plate-forme internet.

    Dans notre article, nous nous intéresserons au financement des entreprises de croissance, start-ups ou PME non côtées.

     

    Le financement participatif est une alternative pour les particuliers aux autres placements financiers. Il s’agit d’investir des dans entreprises à fort potentiel de retour sur investissement qui peut être estimé entre 2 et 10 fois la mise sur un horizon de cinq ans tout en bénéficiant d’une réduction d’impôt de 18% pour l’IR et de 50% pour l’ISF.

    Si le gain attendu est élevé, il ne faut pas en revanche sous estimé le risque, l’entreprise peut faire faillite et le particulier perdre son investissement.

    L’investisseur sélectionne sur la plate-forme internet l’entreprise dans laquelle il veut investir selon des modalités pratiques très simples. Ces entreprises auront fait l’objet au préalable d’une étude complète tant sur le plan stratégique que financier par la plate-forme dont l’agrément en Conseiller en Investissements Financiers reçu est un gage de confiance.

     

    Le financement participatif est une autre forme d’investissement dans la mesure où le particulier ne se contente pas seulement d’apporter son épargne, mais il peut également faire bénéficier l’entreprise de son expérience ou de son réseau..

    La levée de fonds permet aux personnes physiques d’investir dans l’économie réelle, de financer la croissance d’une entreprise et de contribuer à la création d’emplois.


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  • La date butoir pour la migration au virement et au prélèvement Sepa, initialement prévue le 01er février, a été repoussée de six mois, soit au 1er août 2014.

     

    La commission européenne a adopté le 08 janvier une proposition permettant d’accorder une période transitoire aux entreprises pour se mettre en conformité avec les nouveaux modes de règlements, le SCT pour le virement et le SDD pour le prélèvement.

     

    Pour la France, 70% des virements ont migré au SCT et seulement 35% des prélèvements au SDD. Ce report permet d’éviter surtout aux PME/TPE très en retard tout risque opérationnel.

     

    Espérons que ce délai supplémentaire soit suffisant pour les entreprises et notamment pour celles accusant un retard important. Chacun doit prendre conscience si ce n’est pas déjà fait qu’il n’y a plus de temps à perdre pour migrer au Sepa au plus tôt. 


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  • Le protocole Ebics, protocole sur IP, a remplacé Etebac pour le transfert et la réception des fichiers bancaires, suite à l’arrêt du réseau X25. Ebics T est l’équivalent à d’Etebac 3 pour la signature disjointe, l’envoi du fichier à la banque est confirmé par un fax. Ebics TS est l’équivalent à d’Etebac 5 pour la signature jointe, les remises sont signées par des certificats de signature.

    Les deux protocoles sont multi-bancaires c’est-à-dire qu’ils sont compatibles pour toutes les banques.

     

    Pour Etebac, une fois le contrat enregistré à la banque et le paramétrage réalisé sur le logiciel de communication bancaire de l’entreprise, les échanges dans le sens banque entreprise ou entreprise banque fonctionnaient sans qu’aucune mise à jour ne soit nécessaire au niveau du protocole Etebac.

    Il en va différemment avec Ebics. En effet, ce protocole fonctionne avec des clés au nombre de trois, il y a le certificat d’authentification, le certificat de chiffrement et le certificat de signature. Ces clés ou certificats permettent l’échange et la sécurisation des fichiers bancaires.

    Il faut avoir à l’esprit que ces clés ont une durée de vie limitée et devront être renouvelées si l’on veut la continuité des échanges de fichiers bancaires.

     

    Notons qu’il existe trois séries de certificats. Tout d’abord les certificats générés par le logiciel de communication bancaire qui ont une durée de vie de cinq ans.

    Ces certificats permettent de générer une autre série de clés qui est transmise à la banque par le protocole IP pour enregistrement. la banque envoie à son tour des certificats à l’entreprise. Ces deux séries de certificats ont une durée de vie de trois ans.

     

    Comme le protocole Ebics a commencé à être mis en place en 2011, il faut avoir à l’esprit que les certificats devront faire l’objet d’un renouvellement au cours de l’année 2014.


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