• La rémunération des excédents de trésorerie a rarement été aussi basse en raison des taux monétaires proches de zéro. L’eonia (moyenne pratiquée entre les banques dans la zone euro sur 24 heures) se situe aux alentours de 0.2% en ce début d’année 2014, quant aux euribor un à six mois, ils sont eux inférieurs à 0.5%.

     

    Est-il toujours judicieux de placer ses excédents de trésorerie en produits monétaires, c’est-à-dire en placements sécurisés. La réponse est évidemment oui car il s’agit d’une règle de bonne gestion que de placer ses liquidités ponctuelles ou récurrentes afin d’obtenir quelques gains financiers, plutôt que de laisser immobiliser des fonds non rémunérés.

      

    Quels sont les supports sur lesquels investir ?

    Les opcvm monétaires ou organismes de placement collectif en valeurs mobilières

    Le gérant en charge de l’opcvm investit sur des titres de créances négociables (TCN), les bons du trésor ou encore des obligations à court terme, c’est-à-dire proche de l’échéance évitant ainsi toute fluctuation importante.

    On peut distinguer les opcvm monétaires court terme (classés en trésorerie ou équivalent de trésorerie) des opcvm monétaires. Le portefeuille des premiers a une durée de vie inférieure ou égale à 120 jours, le portefeuille des seconds a une durée de vie inférieure ou égale à 12 mois.

    L’avantage des opcvm pour l’investisseur est la souplesse du placement qui peut être souscrit ou vendu chaque jour. L’objectif du gérant est de répliquer l’eonia en matière de rémunération, voire d’obtenir un taux légèrement supérieur.

     

    Le Compte à Terme

    Le placement est au minimum d’un mois. L’entreprise signe avec la banque un contrat dans lequel figure le montant des fonds placés sur le compte à terme, la durée et le taux.

    La rémunération augmente en fonction de la durée de placement et des fonds investis. La rémunération se situe autour de 0.2 à 0.3% pour trimestre de placement.

    Etant donné qu’il s’agit d’un placement bloqué, les fonds ne peuvent pas être récupérés à tout moment sous peine de pénalité. La rémunération devient inférieure à celle prévue initialement. C’est pourquoi, le trésorier doit être rigoureux dans sa prévision de trésorerie afin d’éviter tout risque de rupture de trésorerie. Le compte à terme est idéal pour une trésorerie stable.

     

    Le Compte courant rémunéré

    Depuis 2005, les banques rémunèrent le compte courant. Il faut se rapprocher de sa banque afin de connaître les conditions du compte courant en matière de rémunération. En contrepartie de cette rémunération, il est possible que la banque demande une contrepartie, notamment en matière de frais de gestion. 


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  • L’ouverture d’un compte bancaire professionnel n’est pas obligatoire pour un entrepreneur individuel mais permet cependant de séparer les opérations effectuées à titre professionnel de celles réalisées à titre personnel. Cette distinction évite donc toute confusion entre son patrimoine personnel et son patrimoine professionnel et facilite le pointage des transactions.

     

    Le compte bancaire peut être ouvert dans la même banque que celle où l’entrepreneur a son compte privé.

     

    Pour ouvrir un compte bancaire, l’entrepreneur doit fournir des documents qui diffèrent selon son régime. S’il s’agit d’un artisan ou d’un commerçant, la banque lui réclamera son immatriculation, soit au répertoire des Métiers, soit au Registre du Commerce et des Sociétés. Les entrepreneurs, exerçant une profession libérale, fourniront leur numéro Siren et leur code d’activité APE.

    La banque remettra à l’entrepreneur un document d’ouverture de compte à compléter dans lequel figurent des informations relatives à la gestion du compte (fréquence de réception des relevés de comptes, montant des agios bancaires…) 


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  • Il est nécessaire de se fixer trois objectifs : 

    • prévoir sa trésorerie par l'élaboration d'un plan de trésorerie. 

    • rechercher les moyens de se financer au meilleur coût. 

    • utiliser les excédents de trésorerie de façon optimale pour ne pas laisser de la trésorerie dormir. 

     Nos conseils dans votre gestion au quotidien :  

    • privilégier les dépenses nécessaires, faire la chasse au gaspi. 

    • anticiper les bonnes surprises, par une surestimation relative des dépenses et une sous-estimation relative des recettes. 

    • gérer au mieux la relation clients pour éviter les retards dans les règlements. 

    • remettre à jour régulièrement le plan de trésorerie. 


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  • L’entreprise ne doit pas se contenter de suivre sa trésorerie au jour le jour, mais également regarder vers le futur et prévoir sa trésorerie à court et à moyen terme.

    Dans ses prévisions, il est nécessaire que l’entreprise tienne compte de la TVA et qu’elle ne raisonne pas en hors taxe. L’entreprise doit tenir compte des délais de paiements des clients et des délais de règlements des fournisseurs.

    La prévision de trésorerie se fait sur plusieurs périodes :

    Tout d’abord, la prévision doit être annuelle avec l’élaboration du budget de trésorerie à partir du compte de résultat prévisionnel (en retraitant les éléments purement comptables qui ne représentent pas des flux de trésorerie, tels que les amortissements).

    Le budget donne un solde de fin de mois. Cependant pendant le mois, les fluctuations peuvent être importantes. Par exemple, le solde de trésorerie pourra être négatif tout le mois et des encaissements conséquents à la fin du mois permettront d’afficher un solde positif. Un suivi mensuel pourrait donner alors une vision tronquée de la réalité.

    Il sera par conséquent nécessaire de faire une prévision hebdomadaire voire si possible quotidienne pour détecter au cours du mois les jours où la trésorerie présente un solde négatif et ainsi rechercher les moyens de faire face à cette situation.

    Prévoir, c’est anticiper. Si l’entreprise élabore régulièrement une prévision de trésorerie, elle pourra anticiper le recours à un financement à moyen terme. Cela lui permettra de prendre son temps dans la négociation  avec sa banque pour obtenir un emprunt ou un découvert à des conditions optimales, et éventuellement d’envisager une mise en concurrence de plusieurs banques.

     


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  • Suivre sa trésorerie sur un logiciel proposé par un éditeur indépendant permet une autonomie vis-à-vis des banques. Le jour où l’entreprise change d’établissement bancaire, elle peut conserver son outil.

    Le logiciel de trésorerie comprend plusieurs modules.

    Premièrement, le module de communication bancaire sert à échanger avec les banques, dans un sens banque client en récupérant les relevés de comptes mais également dans un sens client banque en transmettant des fichiers de virements pour le règlement des fournisseurs ou des salaires.

    Ensuite, l’entreprise peut acquérir des modules comme la trésorerie pour la gestion de la trésorerie (suivi des soldes, suivi des flux…) ou le rapprochement bancaire pour ne citer que les plus répandus.

    Pour utiliser les logiciels, les éditeurs vous proposent l’achat d’une licence avec l’installation des logiciels sur les serveurs de l’entreprise. D’autres éditeurs vous proposent le mode « SaaS » (Software as a service) selon lequel les applications sont hébergées non pas dans les entreprises mais dans des centres de traitement de données ou Datacenter. Ce second cas de figure présente un avantage, la maintenance et les mises à jours ne sont pas prises en charge par l’entreprise mais par l’hébergeur.


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