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    Le ratio de trésorerie se détermine par la formule suivante :

     

    Actif Disponible / Passif à Court Terme

    Ce ratio mesure la capacité pour l’entreprise à faire face à ses créanciers, d’honorer ses dettes à court terme, en utilisant ses actifs les plus réalisables, c’est-à-dire ceux que l’entreprise peut céder le plus rapidement (hors stocks).

     

    Le ratio doit être supérieur à 1, dans le cas contraire l’entreprise peut rencontrer des difficultés à faire face à ses obligations immédiates.

     

    Il ne faut pas confondre le ratio de trésorerie avec celui de solvabilité. Ce dernier correspond à la capacité pour l’entreprise d’assurer son avenir à long terme.

     


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  • Le prêt aux PME avec intérêts et le financement immobilier sont deux nouveaux placements récemment apparus  qui permettent d’offrir aux particuliers une rentabilité allant jusqu’à plus de 10%. Le taux est attractif pour la trésorerie mais il faut avoir en tête que le risque porte sur l’ensemble du capital.

      

    Le prêt aux PME avec intérêts

     

    Jusqu’à fin septembre, il était possible de prêter de l’argent à des petites entreprises dans le cadre du crowdfunding ou financement participatif à condition que ce prêt de fasse sans intérêts.

     

    Depuis le 1er octobre 2013, les particuliers ont la possibilité de prêter à des taux allant de 4 à 10%, le taux variant selon la durée du prêt et le risque de l’entreprise. Le placement se fait toujours par l’intermédiaire d’une plateforme internet qui sélectionne les dossiers. Le taux d’emprunt sera déterminé soit par la plateforme, soit par l’entreprise elle-même.

     

    L’investissement est limité à 1000 euros par dossier afin de limiter la perte qui peut potentiellement atteindre 100% du capital investi. Si le prêteur veut maximiser sa trésorerie, il devra diversifier ses investissements.

     

    A noter que la fiscalité appliquée à ce placement est identique à celle des comptes sur livret : intérêts soumis à 15,5% de taxes sociales et à l’impôt. En contrepartie, 5,1% de CSG sont déductible du revenu imposable l’année suivante.

      

    Le financement immobilier

     

    Là aussi nous sommes en présence d’un nouveau placement compris dans le financement participatif. Le particulier participe au financement de construction de programmes immobiliers de moins de 30 lots. Cela permet au promoteur de limiter son crédit bancaire, l’investisseur quant à lui percevra un rendement de 7 à 12%. Cet investissement se fait soit sous la forme d’obligations, soit sous la forme de l’actionnariat pour un montant minimum de 1000 euros. L’investisseur percevra son argent à la revente des lots, soit au bout de 2 à 3 ans. Pour optimiser les programmes, la plateforme s’assure de la bonne qualité du programme immobilier, c’est-à-dire des recours purgés et des lots commercialisés à hauteur de 30 à 50%.

     

    En ce qui concerne la fiscalité, le gain est soumis aux 15,5% de taxes sociales et à l’impôt.

      

    En conclusion, ce sont deux placements intéressants, qu’il faut bien sélectionner et diversifier pour limiter les déconvenues.

     


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  • Le chèque est apparu en France en 1826 sous le nom de « mandats blancs ». Il était émis par la Banque de France mais c’est la loi du 14 juin 1865 qui permet la naissance du chèque sous la forme qu’on lui connaît actuellement.

     

    Les particuliers restent attachés au chèque (90% détiennent un chéquier) et contrairement à une idée reçue, ce ne sont pas les personnes âgées qui utilisent le plus ce moyen de paiement mais la tranche 35-49 ans.

     

    Si le chèque représente encore en France 20% des paiements hors espèces, selon une étude de fin 2010 du Cabinet de Conseil en Stratégie Edgar, Dunn et Company (EDC) en partenariat avec le CSA son utilisation va en diminuant. De 2006 à 2009, le nombre de chèques est passé de 3,7 à 3,3 milliards.
    Les chèques sont décriés par le secteur bancaire. Le Comité consultatif du secteur financier, dans un rapport publié en mars 2012, insistait sur le coût élevé de la mise à disposition des chèques et de leur traitement (gestion des impayés, mises en opposition) qui serait de l’ordre de 2,4 milliards d’euros pour les banques qui verraient quant à elles d’un bon œil leur disparition.
    Emmanuel Constans, président du CCSF est chargé de préparer la conférence des assises des paiements en mars 2015 dont l’objet est de moderniser les outils de paiement. On entend par là développer les règlements sur internet et sur mobile, tout en renforçant leur sécurisation, et cela au détriment du chèque qui devrait disparaître progressivement. Le développement du commerce électronique amène les prestataires, les banques, les éditeurs à proposer des solutions innovantes de paiement en ligne.

     

    A noter que la gratuité du chèque n’est qu’apparente dans la mesure où les banques répercutent les frais de traitement des chèques dans leurs tarifs de cartes bancaires.

     

    Les solutions de paiement en ligne devraient permettre aux banques de faire des économies et si elles jouent le jeu de répercuter ces gains sur leurs clients.

     

     

     


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